mercredi 24 décembre 2014

Critique des Chroniques de l’Après-Monde – Geoffrey Claustriaux
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Auteur : Geoffrey Claustriaux

Editeur : Terre de Brume

Genre : Fantastique


Résumé :

Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les autres, les machines finissent par tomber en panne. Le jour où le système de survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la station…
Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter, d’évoluer… mais surtout de régresser.

Avis :

En ces périodes troubles où l’espoir est considéré comme l’opium du peuple, les récits post-apocalyptiques foisonnent. Cataclysmes naturels, catastrophes nucléaires, invasion de morts-vivants pour ne citer que quelques-uns, la fin du monde recèle autant de scénarios qu’il existe d’imaginaires pour les concevoir. Un auteur est avant tout un témoin de son époque. À travers son point de vue, il constate et entrevoit les perspectives d’un futur pour le moins hypothétique. Fascination morbide ou preuve de l’extrême complexité de l’homme, ce type d’ouvrages n’a jamais si bien fonctionné. Aussi, il est risqué de s’y essayer sans posséder une vision singulière du genre.

Nombre d’histoires penchent vers le sensationnalisme pour saisir l’instant précis où tout a basculé pour contempler la déliquescence de notre espèce et proposer un récit dynamique, mais parfois simpliste et linéaire. Telle une relique perdue, l’on découvre le journal de Casca, une descendante lointaine des survivants. Tant le confinement dans un abri souterrain que la crainte de la surface évoquent l’incroyable Metro 2033 de Dmitri Glukhovsky. Le quotidien des habitants se ponctue de monotonie et de résilience. Une entame tout en finesse prompte à susciter l’intérêt sur les raisons de l’apocalypse, mais aussi sur les conséquences à long terme puisque l’on se situe au VIIe siècle AA (Après-Apocalypse).

De là découle un voyage ou plutôt une exploration de ce monde qui ne conserve plus que les vestiges de notre époque. Progressivement, l’on s’éloigne quelque peu du post-apocalyptique pour parvenir à la lisière du fantastique lovecraftien. Les références à l’illustre auteur de Providence pleuvent tant dans les villes traversées (description de l’architecture), le vocabulaire employé ou l’apparence des créatures qui hantent les lieux. L’on sent une réelle érudition dans le domaine sans pour autant faire un bête copier-coller. Véritables clins d’œil, il n’en demeure pas moins un univers riche, cohérent et original, même si l’on a tendance à vouloir le situer géographiquement sans trop savoir s’il se trouve outre-Atlantique ou en Europe.

N’en oublions pas pour autant le rythme de l’histoire et l’intérêt sur le long terme. Malgré l’approche d’un journal intime peu enclin à dynamiser un récit, les péripéties se succèdent grâce à la visite de plusieurs lieux et d’enjeux qui montent crescendo. La survie s’effectue sur différents niveaux, notamment entre l’appréhension de l’environnement, mais des autochtones peu amènes quand il s’agit d’accueillir les étrangers. Il en ressort des chapitres extrêmement denses en termes de contenus et néanmoins immersifs. On regrettera seulement la rareté des dialogues même si le format pardonne cet écueil.

Le traitement des personnages fait, quant à lui, la part belle à Casca étant donné sa place de narratrice. L’évolution se révèle également nuancée. D’une apparente fragilité, son caractère s’avère bien plus subtil qu’escompté. Au vu de la nature nomade de cette dernière, ses rencontres relèguent la plupart des autres intervenants à des rôles secondaires. Toutefois, le soin apporté à chacun et leurs disparités en font un panel d’individus contrastés et crédibles. En somme, le cœur de toute bonne histoire fait que l’on s’attache assez facilement à l’héroïne.

Au final, Chroniques de l’après-monde se révèle un récit post-apocalyptique étonnant tant il respecte les codes du genre et s’en écarte pour proposer une odyssée imaginaire dans des environnements hostiles plus que recommandables. Tant au niveau des protagonistes que de l’intrigue, la progression mesurée dévoile sa richesse au fil de découvertes extravagantes, parfois macabres. Le format du journal intime offre une approche plus personnelle du sujet et permet de se sentir davantage impliquer par les événements. Il en ressort une vision de l’avenir singulière et immersive, et ce, malgré le choix d’un thème éculé.

Note : 16/20


Par Dante

Article original sur le site de la Lavisqteam

mardi 16 décembre 2014

Critique des Chroniques de l'Après-Monde

(Sur chroniques-etoilees.blogspot.be




Editeur: Terre de Brume
Date de sortie: 25 septembre 2014
Page: 224
Prix: 18 €

LE RÉSUMÉ:

Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les autres, les machines finissent par tomber en panne. Le jour où le système de survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la station… 

Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter, d’évoluer… mais surtout de régresser.


L'AVIS D'ARYA: 

Geoffrey Claustriaux est un auteur très prometteur que j'ai découvert il n'y a pas longtemps lors du Festiv'arts.be. Quand j'ai vu ses trois ouvrages présentés sur le stand, je me suis directement tournée vers celui-ci. La quatrième de couverture m'a intriguée. Elle m'a donné envie de savoir comment l'auteur imaginait notre monde après avoir été ravagé par les bombes atomiques. Ce qui a fait que j'ai de suite acheté ce livre. 

Et je n'ai pas été déçue. Ce livre est un petit peu écrit comme un journal intime. L'héroïne, Casca, nous raconte tout ce qu'elle a traversé depuis qu'une épidémie a tué sa famille et ses amis. Je l'ai vue grandir et évoluer comme si j'avais moi aussi vécu cette aventure. 

Une héroïne qui veut partir à l'aventure, qui est très curieuse et caractérielle mais aussi sentimentale. J'ai partagé chacun de ses sentiments. Autant la haine, que la compassion, la vengeance ou l'amour et l'amitié. 

Une histoire divisée en deux parties. La première où l'héroïne n'est encore qu'une enfant, qui vit avec ses parents et ses amis, dans l'abri dans lequel elle a grandi. On y découvre son quotidien, comment ils vivent. Ainsi que la liberté à laquelle l'héroïne rêve. Suivi de l'épidémie dont elle est la seule survivante et où elle doit apprendre à se débrouiller seule. La deuxième partie où elle doit remonter à la surface de la terre, où elle croyait que personne ne vivait à cause des radiations. Mais elle découvre que tout ce qu'on lui a dit depuis son enfance n'est pas vrai. L'air de la terre n'est pas radioactif et les humains peuvent donc vivre à la surface. Elle décide de partir à la recherche d'autres humains. Et elle tombe sur plusieurs ville, certaines avec des pratiques étranges ou venues d'un autre temps et d'autres tout a fait normales. Une fois on voit l'évolution que les humains peuvent avoir mais aussi les régressions qui les renvoient à l'état d'animaux sauvages. Voici une histoire riche en rebondissements et pleine de suspense. Où la survie prime sur le reste. 

Mais ce n'est pas que ça. C'est aussi un livre qui m'a amené à me poser des questions. Autant sur l'homme, que sur le monde. Sur les sentiments que l'on peut avoir, la manipulation, ce que l'on fait aux autres mais aussi à notre planète. Des questions sur notre vie et toute l'humanité. Je me suis demandée ce que j'aurais fait si je m'étais retrouvée à la place de l'héroïne. 

Un style d'écriture autant percutant que fluide et très agréable à lire. Une histoire qui pourrait être vraie. Des questions que l'on se pose tout au long de l'histoire. Ainsi que beaucoup de rebondissements et d'émotions différentes font de ce livre un ouvrage divertissant et intelligent. 

Un énorme coup de coeur pour moi (et c'est une première dans ce genre de livre). Je vous le recommande donc chaudement. Pour ma part, je vais m'empresser de découvrir les autres livres de cet auteur que je mettrai au même rang que les grands auteurs de best-sellers. 

Geoffrey Claustriaux Auteur

Article original à lire ici

lundi 8 décembre 2014

Avis sur mon premier roman, les Royaumes Ephémères - Tome 1

David Mellow était un garçon tout à fait normal... jusqu’à ce qu’il trouve la mort dans un accident de voiture. Il avait dix-sept ans. Paradoxalement, son décès sera pour lui le début d’une nouvelle vie. En effet, au lieu d’atterrir au Royaume des Morts, le jeune homme se retrouve propulsé dans une dimension parallèle, nommée par ses habitants les Royaumes Éphémères. Cet univers régi par la magie va s’avérer plein de surprises, car quiconque y pénètre se voit doté de capacités surnaturelles ainsi que d’une certaine forme d’immortalité.
David fait rapidement la connaissance de Balin, un mage nomade à l’apparence enfantine, qui va devenir son mentor. Il voyage accompagné de Milia, une jeune femme au tempérament de feu. Ceux-ci apprennent au jeune homme que le pays de Tintamer, là où il a atterri, est en proie à la guerre civile suite à une lutte de pouvoir impliquant les trois plus grandes castes de mages du royaume...
Les Royaumes éphémères - Tome 1: L'Odyssée du Jeune Fauve - Geoffrey Claustriaux (Mon Petit Editeur  @monpetitediteur)
Je n'ai qu'un seul regret... celui de n'avoir pas pris le tome 2 en même temps ^^
Un auteur qui ne sera pas éphémère !
Une excellente surprise! Un roman d'Héroïc Fantasy qui sort du lot grâce à la solidité de son scénario, son écriture de qualité, l'imagination et la poésie qui en ressort à chaque pages, et des personnnages attachants (et parfois détestables à la fois! si si! ).
Bref, si vous hésitez encore, je n'ai qu'une chose à dire... Courez!
Avis plus long à la lecture du tome 2 ...

Par Lilly1503 dans Livres le 5 Décembre 2014 à 21:15