lundi 13 août 2012

IL RÉDIGEAIT DANS LES TRAINS



A 26 ans, Geoffrey Claustriaux a écrit son premier livre à la maison d’édition “ Mon Petit Editeur ”. David claes

Son premier roman
Geoffrey Claustriaux est passionné par l’écriture depuis sa plus tendre enfance
Ecrire un livre est le rêve de nombreuses personnes. Geoffrey Claustriaux l’a fait. À 26 ans, ce Louviérois vient de publier le tome 1 de sa future trilogie « Les royaumes éphémères ». Un roman fantastique qu’il a puisé dans son imagination.
Geoffrey Claustriaux lit depuis son plus jeune âge. Sa mère est elle-même une lectrice acharnée qui lui a transmis ce goût pour les romans. “ À la maison, il y a tellement de livres qu’il n’y a pas assez de place dans la bibliothèque! ”. Sa passion pour l’écriture a commencé vers 8 ans avec Les chevaliers du Zodiac. “ Dès qu’un épisode se terminait, j’écrivais ce que je venais de voir. Vers 13 – 14 ans, j’ai entrepris l’écriture d’un roman de science-fiction. Une quinzaine de chapitres...Trop ambitieux! Je m’étais lancé dans une trop grande histoire, avec une guerre spatiale, trois points de vue... Et je n’avais pas de méthode de travail! ” C’est donc un écrivain découragé qui sort de cette aventure. À l’adolescence, Geoffrey Claustriaux va s’éloigner de son rêve de devenir auteur pour se plonger dans les jeux vidéo notamment. C’est ainsi qu’après avoir terminé ses secondaires à l’Athénée Provinciale de La Louvière, il va commencer un graduat en infographie. “ J’ai pensé aux débouchés sur le marché de l’emploiL’infographie en avait davantage que les romanes par exemple. Et puis, je m’étais un peu éloigné de
l’écriture. ” Mais cette passion pour les mots, Geoffrey ne l’abandonnera pas longtemps. Travaillant au Ministère de la santé publique à Bruxelles, il profite des trajets en trains pour rédiger, griffonner. Des nouvelles, surtout. Il écrit aussi pour des sites Internet, comme critique de films et musical.
Un an pour rédiger
C’est en 2008 qu’il entreprend la rédaction de son roman “ Les Royaumes éphémères ”. “ Cela m’a pris une bonne année. Tout a commencé à un retour de nouvel an passé en Alsace. J’étais dans la voiture, j’avais une feuille blanche et un bic. J’ai toujours de quoi noter sur moi. J’ai inscrit “ monde parallèle ”, “ immortels ”, mon sujet était né. J’ai ensuite couché mes idées sur papier. De fil en aiguille, l’histoire s’est développée. ” Et petit à petit, cet écrivain complétait ses pages en se relisant. “ Le matin, dans le train, j’écris sur du papier. Au retour, j’ai trouvé un moment pendant ma journée pour taper ces quelques pages au PC et je me relis. Il m’arrive aussi d’écrire pendant des heures à la maison. Quand ma fiancée m’appelle pour manger, je me rends compte que cela fait des heures que je suis plongé dans mon histoire. ”
Son histoire justement... C’est celle d’un ado qui décède dans un accident de voiture et se retrouve dans la forêt d’un monde parallèle.
“ Son décès sera le début d’une nouvelle vie dans un monde régi par la magie appelé “ Les Royaumes Éphémères ”. Ce jeune homme va se rendre compte qu’il a des capacités surnaturelles et une forme d’immortalité. Mais tout n’est évidemment pas rose: ce monde est en proie à la guerre civile suite à une lutte de pouvoir entre les trois plus grandes castes de mages du royaume... ”. Un roman qui se veut familial: ni sexe ni violence trop importante.
Une histoire qui s’inspire des très nombreuses lectures de l’auteur: des mangas, comme Naruto, des histoires fantastiques comme Harry Potter et bien d’autres. Ce Louviérois est déjà en train d’écrire le tome 2 et a déjà même des idées pour le Tome 3.
A 26 ans, Geoffrey Claustriaux a écrit son premier livre à la maison d’édition “ Mon Petit Editeur ”. 
Article paru dans Sud Presse

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“C’EST MA FIANCÉE QUI M’A POUSSÉ À ESSAYER DE LE FAIRE PUBLIER”

<P>Son bouquin est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon. </P>

Son bouquin est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon.
n.c.
ENTRETIEN: Geoffrey Claustriaux un louviérois qui sort son premier bouquin: “ Les royaumes éphémères ” À propos de sa passion de l’écriture
Geoffrey, Ecrire un livre est une fameuse entreprise. Où trouve-t-on de quoi remplir 400 pages?
Je lis depuis que je suis petit. A 12 ans, j’avais lu Stephen King. Je suppose que ces lectures ont développé mon imagination. Je suis aussi critique de cinéma pour un site Web, ce qui fait que j’ai vu de nombreux films.
Il y a une partie de vous dans ce livre?
C’est ce qu’on dit toujours... Non pas que le personnage me ressemble. Mais pour construire son histoire et ses réactions, je me pose parfois la question de comment j’aurais moi-même réagi. Ou à l’inverse: comment je n’aurais pas réagi, puisque c’est un livre fantastique.
La couverture du livre, c’est vous?
Oui, comme je suis infographiste... On y retrouve le bien et le mal, avec l’animal blanc et noir. L’aspect fantastique avec le château. J’ai aussi dû respecter des contraintes de mise en page.
Vous pensiez être un jour publié?
Je l’espérais, bien entendu, mais pas si jeune. Je pensais que ça pourrait arriver vers 30 ans. Mais ici, c’est ma fiancée Magali qui m’a poussé à essayer de le publier.
Et c’est elle qui a été votre première lectrice?
Non, d’abord ma maman, puis Magali. Elles ont toutes deux dit que l’histoire se tenait mais qu’il y avait des problèmes de forme, de style, des lourdeurs. C’est ce même commentaire que m’a fait un auteur déjà publié, qui m’a conseillé d’alléger mes tournures de phrases. J’ai donc beaucoup travaillé à ça. Le compliment qu’il m’a fait est que mes mots renvoient à des images et que le lecteur peut donc facilement visualiser ce que j’écris, un peu comme un film.
Vous avez déjà eu votre livre en main?
Non, je dois le recevoir d’un jour à l’autre. Il est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon. C’est à moi d’aller trouver librairies et bibliothèques afin de les inciter à vendre mon livre. Ce n’est pas comme les grands auteurs dont des milliers d’exemplaires sont livrés dans tous les magasins. Mon éditeur n’a pas les moyens d’en imprimer tant. Ici, j’en ai déjà commandé 60 pour mes proches.
Pressé de voir leur réaction?
Oui mais je vous avoue que c’est ma plus grande angoisse. Je sais qu’il ne plaira pas à tout le monde... J’espère déjà en vendre cent exemplaires.
Son bouquin est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon.
Entretien paru dans Sud Presse