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“C’EST MA FIANCÉE QUI M’A POUSSÉ À ESSAYER DE LE FAIRE PUBLIER”
Son bouquin est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon.
n.c.
Lundi 13 août 2012
ENTRETIEN:Geoffrey Claustriaux un louviérois qui sort son premier bouquin: “ Les royaumes éphémères ” À propos de sa passion de l’écriture
Geoffrey, Ecrire un livre est une fameuse entreprise. Où trouve-t-on de quoi remplir 400 pages?
Je lis depuis que je suis petit. A 12 ans, j’avais lu Stephen King. Je suppose que ces lectures ont développé mon imagination. Je suis aussi critique de cinéma pour un site Web, ce qui fait que j’ai vu de nombreux films.
Il y a une partie de vous dans ce livre?
C’est ce qu’on dit toujours... Non pas que le personnage me ressemble. Mais pour construire son histoire et ses réactions, je me pose parfois la question de comment j’aurais moi-même réagi. Ou à l’inverse: comment je n’aurais pas réagi, puisque c’est un livre fantastique.
La couverture du livre, c’est vous?
Oui, comme je suis infographiste... On y retrouve le bien et le mal, avec l’animal blanc et noir. L’aspect fantastique avec le château. J’ai aussi dû respecter des contraintes de mise en page.
Vous pensiez être un jour publié?
Je l’espérais, bien entendu, mais pas si jeune. Je pensais que ça pourrait arriver vers 30 ans. Mais ici, c’est ma fiancée Magali qui m’a poussé à essayer de le publier.
Et c’est elle qui a été votre première lectrice?
Non, d’abord ma maman, puis Magali. Elles ont toutes deux dit que l’histoire se tenait mais qu’il y avait des problèmes de forme, de style, des lourdeurs. C’est ce même commentaire que m’a fait un auteur déjà publié, qui m’a conseillé d’alléger mes tournures de phrases. J’ai donc beaucoup travaillé à ça. Le compliment qu’il m’a fait est que mes mots renvoient à des images et que le lecteur peut donc facilement visualiser ce que j’écris, un peu comme un film.
Vous avez déjà eu votre livre en main?
Non, je dois le recevoir d’un jour à l’autre. Il est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon. C’est à moi d’aller trouver librairies et bibliothèques afin de les inciter à vendre mon livre. Ce n’est pas comme les grands auteurs dont des milliers d’exemplaires sont livrés dans tous les magasins. Mon éditeur n’a pas les moyens d’en imprimer tant. Ici, j’en ai déjà commandé 60 pour mes proches.
Pressé de voir leur réaction?
Oui mais je vous avoue que c’est ma plus grande angoisse. Je sais qu’il ne plaira pas à tout le monde... J’espère déjà en vendre cent exemplaires.
Son bouquin est disponible sur commande à la Fnac et sur Amazon.
Entretien paru dans Sud Presse
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