jeudi 1 mars 2018

Cistellaria – Geoffrey Claustriaux, Marius Claes

(Article original à lire sur le blog de Labraun)

Cover-Cistellaria-Mise-en

Cistellaria

Geoffrey Claustriaux, Marius Claes

♦ Éditeur : la Confédération Parascolaire ♦

♦ nombre de pages : 74 ♦

♦ genre : fantastique ♦

agréable lecture

les + :
  • récit dynamique, sans temps morts
  • la promotion d’un tout jeune auteur
les – :
  • quelques incohérences temporelles

Résumé :

19 siècles séparent Giulia et Danea. A priori, elles n’ont aucun point commun. Danae vit à Rome, en l’an 53 avant Jesus-Christ. Officiellement fille de sénateur, officieusement actrice. Giulia réside à Bruxelles, en 1994, et ne sait pas trop ce qu’elle veut faire de sa vie. Leurs destins vont se retrouver entremêlés par une pièce de théâtre, Cistellaria, écrite par l’auteur latin Plaute.
Le sort semble s’acharner sur ces deux femmes tandis que le lien entre elle nous est révélé peu à peu…

Avis :

Geoffrey Claustriaux est un auteur belge que j’apprécie beaucoup depuis que j’ai commencé à le suivre il y a quelques années. Vous pouvez retrouver une partie de ses ouvrages chez Livr’s, ou bien consulter son site pour en apprendre un peu plus sur lui. 🙂
J’ai acheté Cistellaria sur le stand de Livr’s éditions à la foire du livre de Bruxelles, avec une dédicace des deux auteurs. 😀
Ce roman court intitulé Cistellaria a vu le jour grâce à un concours de nouvelles dont Geoffrey fut le parrain. Le gagnant, Marius Claes, s’est vu offrir la chance de travailler avec un professionnel sur la rédaction de ce livre court. Un roman à quatre mains, donc. Premier roman pour Marius, et premier à quatre mains pour Geoffrey.
Le résultat est plutôt réussi, puisqu’ils arrivent à nous offrir une histoire qui, si elle est brève, ne manque pas d’intensité. On s’accroche très vite aux deux protagonistes principales, et jusqu’au bout, on se pose des questionsL’alternance des points de vue, classique pour un roman à quatre mains, apporte un rythme à l’histoire et permet de maintenir la tension du lecteur. La manœuvre est d’autant plus agréable que les auteurs brisent le rythme dans les dernières pages (je ne vous dirai pas de quelle manière, bien sûr :p).
Les deux auteurs se sont glissés dans la tête de deux femmes pour ce récit, et abordent des sujets difficiles : le viol, la violence conjugale. Sans s’attarder sur les sujets en question, ils parviennent à nous faire ressentir la détresse et la douleur des victimes. Le récit haletant se termine sur un final brillant et inattendu, qui fait sourire, mais qui fait aussi froid dans le dos.
Seul petit hic : l’aspect temporel. Quelques soucis de dates se sont glissés dans le texte, mais rien qui ne gâche le plaisir de lecture ni ne brouille la compréhension du récit.
En conclusion, j’ai vraiment apprécié cette lecture brève mais intense. J’ai fait une chouette rencontre avec la plume de Marius Claes et j’espère avoir l’occasion de retomber sur ses écrits à l’avenir ! 

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