mercredi 6 septembre 2017

Les royaumes éphémères tomes 1 et 2, Geoffrey Claustriaux – agréable lecture

Critique original à lire sur le blog de L.A. Braun


Est-ce que la mort est une fin ? Qu’advient-il de l’âme quand elle quitte notre monde ?
David Mellow, jeune lycéen, va le découvrir de manière plutôt abrupte. Après avoir perdu son frère (qui n’était pas très fréquentable), il est passé par une période difficile, mais avait fini par retrouver son équilibre. Ses parents aimaient beaucoup leurs deux fils, et même si la mort du premier fut une épreuve difficile, ils pensaient s’en être sortis.
Mais un matin, David se fait renverser par une voiture…
Il se retrouve alors projeté dans les Royaumes Éphémères, un monde où atterrissent toutes les âmes ayant quitté la terre. Ce monde est bien différent du nôtre et régi par des lois naturelles particulières. Par exemple, la magie existe ! David rencontre Balin et Milia, deux mages fantômes. Grâce à eux, dont le but est de récupérer les nouveaux arrivants avant qu’ils ne soient mêlés au grand conflit en cours, il va découvrir comment utiliser cette magie. Le groupe d’amis qui se constitue au fil du récit va subir de nombreuses épreuves difficiles, au milieu de quelques moments de paix et de bonheur. Même si David doit absolument développer ses pouvoirs, les deux camps de mages en guerre ne l’attendront pas pour commettre leurs horreurs. D’ailleurs, son ami Matthew a énormément souffert de cette guerre puisque son clan a été exterminé. Les grands mages qui lorgnent sur le trône dont la légitime détentrice est morte n’auront aucune pitié pour ceux qui se dresseront en travers de leur chemin… ou qui refuseront simplement de rejoindre leurs rangs. Dans une guerre d’une telle ampleur, la neutralité n’a pas sa place, et David l’apprendra de manière très violente.
Je connais Geoffrey pour son récit post-apocalyptique, pour ses nouvelles horrifiques, pour un de ses futurs romans sombres (car j’ai eu l’honneur d’en lire les premières pages <3), mais je ne l’avais pas encore lu dans du roman jeunesse, de la fantasy qui plus est. Et de nouveau, je suis épatée par sa capacité à construire un récit en s’appuyant sur tous les bons ingrédients ! Ici, il mêle les ambiances shônen (style fairy tail, one piece, naruto, etc), et les grandes clefs de la fantasy européenne classique. Il respecte bien la structure conventionnelle du récit de fantasy, et joue avec les codes en les brisant juste comme il faut pour apporter un brin d’inattendu mêmes aux lecteurs connaisseurs du genre. Ce n’est pas un coup de cœur total pour moi, parce que je sais que Geoffrey peut faire encore mieux niveau style, qu’il peut encore affiner sa plume pour la rendre plus fluide. Ce sont déjà deux très bons tomes, et je lirai certainement la suite, parce que maintenant, j’ai envie de savoir qui gagne à la fin. 😀

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