mardi 21 octobre 2014

Critique des Chroniques de l'Après-Monde sur emmerdement.blogspot.be
(Attention cette critique contient des spoils qui pourraient gâcher votre lecture)



Mon ennui m'a conduit, à divers moments de mon existence, à me perdre dans des bouquins. Qu'ils soient poussiéreux ou brillants.

Qu'ils soient colorés ou non.

Qu'ils soient romancés ou juste illustrés.

Ces livres tentent de nous faire passer par divers états d'esprits.

Aussi je vais tenter de vous vendre leurs intérêts.

[Chroniques de l'Après-Monde] - Geoffrey Claustriaux

Le synopsis :

Depuis que sa famille et ses amis ont été décimés par un virus mortel, la jeune Casca mène une existence solitaire dans la station souterraine qui l’a vue naître. Son quotidien est rythmé par les réparations des machines qui la maintiennent en vie. Mais une fillette ne peut entretenir seule un immense abri prévu pour accueillir des centaines d’habitants. Les unes après les autres, les machines finissent par tomber en panne.



Le jour où le système de survie lâche à son tour, Casca n’a plus le choix : elle doit abandonner la station… Le problème, c’est qu’en surface le monde n’est plus qu’un désert aride depuis que les pluies de bombes nucléaires ont rasé les villes et irradié les sols. Du moins, c’est ce qu’on a toujours raconté à Casca qui va découvrir, à son grand étonnement, que l’Homme est capable de s’adapter, d’évoluer… mais surtout de régresser.


[Cette critique contient des SPOILS qui pourraient gâcher votre lecture]

C'est en me rendant chez mon dealer de comics que je suis tombé par hasard, sur une séance de vente & dédicace de Monsieur Geoffrey Claustriaux.

Personnage très sympathique qui m'a vendu son livre comme étant un post-apocalyptique, son premier de ce genre. Très proche d'un univers, infini, à la Fallout.

Étant un fan inconditionnel de l'univers de Fallout, je ne pouvais pas refuser l'offre qui se présentait là ! J'ai donc acheté le livre et reçu une dédicace de ce jeune auteur.

Comme prévu le décor d'un abri est planté rappelant vaguement l'abri 101.

La fuite de l'abri rappelle vaguement l'échappée de Fallout 3 dès les premiers pas dans le jeu.

Le monde extérieur renseigné comme post-apocalyptique est comme nous pourrions le croiser dans ... Mad max (on va changer de Fallout bien ce soit la même chose à peu de choses près).

Visite et expérience de la première ville, premiers contacts avec les survivants, mon cœur s'emballe, l'adrénaline me prend je veux savoir, je continue de lire ...

En poursuivant ma lecture, je me calme, un temps. Le suspense revient à la charge avec la visite d'autres villes, d'autres surprises agréables ou pas.


J'ai vraiment apprécié la ville, que je qualifierai "de cité antique", qui, une fois encore n'est pas sans remémorer la Légion de Caesar de FNV.

La fameuse Citadelle qui pointe le bout de son nez. (Half life pour changer de registre ?).

Un personnage mystérieux qui reviendra à trois reprises dans la vie de notre héroïne.

Un twist final qui ne m'atteindra pas spécialement de par son annonce nonchalante.

L'avis positif en premier :

Je m'attendais à une découverte de A à Z, sachant que le concept des abris permet un univers tellement vaste et ouvert à toutes les idées aussi farfelues soit elles.

Ce que l'auteur a très bien compris d'ailleurs, car j'ai pris un pied d'enfer à dévorer les visites dans les villes issues de son imagination.

Une ville remplie d'un culte d'êtres difformes, cannibales et retardés.

Une ville romaine avec son Colisée et ses "jeux".

Une race souterraine qui vit en symbiose avec un peuple assoiffé de ses mêmes jeux.

Une ville stricte, totalitaire et individualiste au possible avec la Citadelle.

Une cité mercantile à paliers économiques. Un peu comme dans Time-Out (Le fim). Chaque palier faisant office de "caste" mais avec des possibilités d'évolutions pour chacun.

Tout ce monde a été un plaisir à découvrir ! Et je fonce acheter le second tome dès qu'il sera disponible, en espérant que l'auteur tiendra compte des retours, car après tout, il écrit pour lui c'est certain.

Mais il écrit un peu pour les autres aussi :

Les premiers moments reflètent bien les clins d’œil porté par l'auteur aux univers de Fallout et Half-Life. Cela dit, en sortir ne fut visiblement pas aussi facile que de s'enfuir de l'abri. Au début, c'est marrant et même cool de se dire que l'on évolue dans un univers familier.

Cependant, je m'attendais à de simples clins d’œil plutôt qu'à une commémoration de ces deux jeux vidéos.

Mes reproches se situent donc dans le trop plein de référence pas forcément utile. Il aurait été peut être plus sage d'en faire beaucoup moins.

L'histoire, qui au final n'est qu'une poursuite d'un parent par son enfant est pour moi trop simpliste. Dans un univers aussi vaste, il est possible de tisser des liens tellement tordus et tellement ambigus que l'on pourrait partir dans tout les sens.

La forme est là, reste à jauger le fond pour la suite et à nous vendre plus de personnages !

Dernière critique après j'arrête : Utiliser des mots peu employé dans notre parler c'est bien. En abuser c'est mal. "A l'instar" ... J'allais devenir fou à force de repérer cette foutue expression.

J'apprécie bien l'idée de la fin ouverte qui laisse supposer une éventuelle suite que je serai très heureux de lire.

Finalement je ne peux que conseiller ce livre aux fans de post-apo ! Plutôt que de refaire une partie de Fallout, lisez ceci :)

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